San Vicente doit sa renommée à son passé historique. Ce village, qui était autrefois une mine, servit de refuge à deux bandits réputés, Butch Cassidy (Robert LeRoy Parker) et The Sundance Kid (Harry Alonzo Longabaugh). Ils perdirent la vie en essayant vainement de dérober une partie d’un butin à Huacha Huañusca. Il s’agissait d’une somme ayant appartenu à la compagnie minière Aramayo. Pour revivre ces instants, il faut tenter l’aventure en effectuant le même parcours lors d’une excursion en jeep. San Vicente sert de porte d’entrée aux sites environnants qui méritent amplement le détour.
Cet endroit offre l’opportunité de voyager hors des sentiers battus. Hormis une nature paisible et envoûtante, vous apprécierez ses volcans. Ceux de l’Unturuncu et de Licancabur figurent parmi les plus hauts et les plus impressionnants de la Bolivie. Le Sud Lipez stupéfie les visiteurs par son cadre hors du commun, formé par des lagunes aux couleurs fascinantes. La laguna Colorada, la laguna Verde ou encore la laguna Blanca font partie de celles qui dévoilent les paysages les plus remarquables de l’Amérique du sud.
Le salar d’Uyuni est perché à une altitude de 3 658 m. On le qualifie comme le plus grand désert de sel du monde, il couvre une superficie de plus de 10 000 km². Le paysage revêt une blancheur étincelante. De part et d’autre se répartissent des îlots, où poussent des variétés de cactus qui peuvent atteindre 10 à 12 m de haut. L’endroit se caractérise également par sa grande quantité de lithium. On dit que le salar d’Uyuni contient près de la moitié des réserves de lithium du monde.
Afin de mieux profiter de sa beauté, pensez à effectuer le trajet en 4x4. En partant très tôt le matin, l’aube reflète toute sa splendeur sur cette immense étendue saline. Pour clore la journée, un autre spectacle vous laissera sans voix : le magnifique coucher de soleil.
Le couvent, récemment restauré, date du 17e siècle. Il ne reste plus que 3 des 18 patios qui composaient l’ensemble du bâtiment. Des deux pièces exposées au sein du musée, l’une d’elles forme un système de cloître qui assurait l’autonomie des sœurs. L’église arbore un plafond tapissé de feuilles d’or.
L’endroit est encore de nos jours une zone d’exploitation de minerai d’argent. Il est possible d’explorer les lieux en compagnie des mineurs qui servent de guide. Ils auront plaisir à faire connaître aux visiteurs leurs conditions de travail. Ces ouvriers perpétuent une tradition en vénérant « Tio », une figure régnant dans le monde souterrain.
Cet édifice, d’une blancheur immaculée, se distingue par son style architectural baroque et par ses coupoles et toits tapissés de faïences colorées. L’avant de la nef abrite la statue de Notre dame de Copacabana, soigneusement entretenue. Chaque année, de nombreux pèlerins venus de la Bolivie et du Pérou rendent hommage à la sainte patronne. Lors des cérémonies, on assiste à de curieux rituels, mêlant christianisme et anciennes traditions. Sur les lieux, de nouvelles voitures attendent leur baptême à la bière. Le 2 février, une festivité religieuse se déroule sur la place. À cette occasion, la statue de la Vierge est portée en procession. Les rues s’animent alors au rythme des chants et danses.
Le site relie la cathédrale de la Vierge par une rue en pente assez raide. Le vendredi saint, de nombreuses personnes effectuent la montée pour reconstituer les scènes de souffrance conduisant à la crucifixion de Jésus-Christ. Le temps d’une pause, une vue à couper le souffle s’étend sur la baie et la cité de Copacabana, mais aussi sur le Lac Titicaca. Au sommet, à 4 000 m d’altitude, se découvre un sanctuaire à ciel ouvert composé d’une chapelle, d’une succession de gigantesques croix et de tables cérémonielles dressées. On peut assister aux rituels exécutés par des prêtres et des guérisseurs, sous l’enveloppe envoûtante des fumées d’encens.
Il s’agit d’un parc d’observation situé au sommet du quartier de Villa Pabón. De cet angle, on aperçoit une vue panoramique sur la ville de La Paz et la montagne Huayna Potosi. Killi Killi tient son origine d’un oiseau de proie local vivant dans la région : le faucon, scientifiquement appelé « falco sparverius ».