Larecaja est une province du département de La Paz. Cette partie de la Bolivie fut fondée par le maréchal Antonio José de Sucre, le 18 octobre 1826. La ville de Sorata a été aussitôt désignée comme sa capitale provinciale. Actuellement, Larecaja compte près de 67 000 habitants.
Au 16ème siècle, les conquistadors espagnols prirent possession du territoire. Sur ordre décisif du roi espagnol, en collaboration avec l’empereur romain germanique Charles Quint, le contrôle des terres incas fut à l’époque attribué à un diplomate du nom de Pedro de la Gasca.
Larecaja se subdivise en huit communes, dont certaines localités se partagent à leur tour en cantons. La totalité de la région comprend notamment les municipalités de Sorata, de Guanay, de Tacacoma, de Quiabaya, de Combaya, de Tipuani, de Mapiri et de Teoponte. Chacune d’elles ont leurs propres caractéristiques.
Parmi les huit municipalités qui structurent la province de Larecaja, trois d’entre elles constituent ses plus grandes villes.
Elle se définit comme la première section municipale de Larecaja. Elle affiche l’un des plus beaux paysages des Andes boliviennes. Globalement, Sorata constitue le point de départ de nombreuses randonnées. L’endroit a inspiré l’écrivain bolivien Villami de Rada en qualifiant le lieu de primitif Eden.
Cette destination, auparavant peu connue, gagne aujourd’hui en notoriété. La place principale, aussi appelée Plaza General Enrique Penaranda, fait la fierté de Sorata. Avec ses imposants palmiers dattiers et ses jardins comme celui de Purani Churiquimbaya, elle représente une véritable figure symbolique.
Sa situation géographique attire de nombreux trekkeurs et ascensionnistes, qui tombent amoureux de ses vallées verdoyantes et de ses sommets enneigés. Parmi ces hauts pics se dressent l’Illampu (6 362 m) et l’Ancohuma (6 427 m). Ces deux cimes abritent le lac glaciaire (Laguna Glaciar), étendu sur une superficie de 0,2 km² et perché à 5 038 m. celui-ci a été classé 19e plus haut lac du monde.
Si visiter les alentours vous intéresse, ces endroits ne manqueront pas de vous épater :
Vous apprécierez son ambiance agréable de far west et l’hospitalité bienveillante de sa population. Guanay se distingue pour sa bourgade envahie par la fièvre de l’or, au cours des années 80. Le long du village serpente la rivière Kaka, au bord duquel un ancien chef d'État exilé y aurait fait fortune. En face d’un petit port se dévoilent encore les ruines d’une drague ayant contribué aux énormes prospections. Les voyageurs auront surtout l’occasion de découvrir de nombreuses mines. Des petites boutiques installées sur la place procèdent directement à l’achat des produits exploités par les ouvriers.
Guanay est aussi traversée par la Cordillère Royale. La région est délimitée par deux pics enneigés, Chachakumani, culminant à 6 000 m et Ch’iyar Juqhu, d’une hauteur de 4 720 m. L’ensemble dessine un splendide panorama avec le lac Titicaca.
À une centaine de kilomètres se trouve la région du Chaco. Elle ne présente pas d’attrait particulier si ce n’est une surprenante variété rare de faune et de flore. La zone sud renferme d’importantes ressources naturelles comme le gaz et le pétrole.
La province de Larecaja connaît un climat tempéré. On observe une période d’été courte et fraîche et un hiver sec au cours de l’année. La température moyenne avoisine les 22,5 degrés.
Le leko est un dialecte amérindien isolé de Larecaja, parlé par une très faible minorité d’indigènes vivant sur la pente des Andes, notamment les personnes âgées. Actuellement, l’Aymara, le Quechua et l’espagnol sont les langues les plus utilisées dans la région.
En avion, il existe des vols intérieurs à destination de Larecaja en partant de n’importe quel aéroport des villes de Bolivie. L’autre alternative consiste à effectuer le trajet en voiture.